Vous vous demandez comment améliorer les performances et capacités physiques de votre cheval ? C’est possible, grâce à l’utilisation de techniques manuelles avant, après et entre les séances de travail ! Célia, notre spécialiste en ostéopathie équine, vous explique comment faire 🙂
Avant l'effort : préparer le corps du cheval
Tout d’abord, il faut comprendre que votre cheval pourra donner le maximum de ses capacités physiques s’il se sent bien dans son corps. En effet, c’est la capacité élastique des articulations et la disponibilité élastique et contractile des muscles qui permettront au corps d’effectuer des efforts au maximum de ses capacités. L’objectif final étant de ne pas se blesser !
En premier lieu, avant de faire une activité physique, il est indispensable de préparer le corps. C’est ce qu’on appelle la période d’échauffement. On va stimuler lentement et progressivement les articulations, les muscles, le système cardio pulmonaire etc… Il s’agit d’une part d’augmenter la perfusion vasculaire de sang oxygéné au niveau du système musculo-squelettique, d’autre part d’éveiller les capteurs proprioceptifs au niveau des articulations, et enfin de stimuler l’activité des muscles et les réchauffer. Cet échauffement va les rendre plus élastiques, et plus contractiles pour l’activité physique qui va suivre. Ainsi, les massages toniques et les étirements sont très bénéfiques dans la phase d’échauffement.
Après l'effort : évacuer les déchets métaboliques
Au cours de l’effort, les muscles ont produit des déchets métaboliques, les acides lactiques, responsables des courbatures. L’effort musculaire a ainsi pu léser certaines fibres musculaires, et les muscles ont tendance à rester dans une position contractée (raccourcie). Ce qui va permettre l’évacuation des déchets et la réparation des fibres, c’est le système vasculaire. Par conséquent, il faut que les muscles reprennent une longueur de repos et puissent être bien perfusés : c’est l’objectif de la phase de récupération après l’effort. A nouveau, ce sont les étirements et les massages qui rendent cette phase optimale.
Entre deux séances de travail : les massages continuent !
Enfin, entre les efforts, il est possible de gagner en souplesse articulaire et musculaire par des séances de massage et d’étirement d’entretien. Ainsi, cela préviendra la survenue de tendinites, de déchirures musculaires ou d’entorse. De plus, les capacités articulaires et musculaires du cheval augmenteront lors de son entraînement physique.
En conclusion, la connaissance de techniques manuelles issues du shiatsu et de l’ostéopathie vont donc aider à améliorer les performances physiques du cheval, en agissant à des périodes différentes dans son entraînement. Vous apprendrez ces techniques dans le module Le toucher de notre formation en Bien-être équin.
Envie d’en savoir plus sur notre formation Le Toucher ?
Cet article a été écrit par Célia Caffarelli, ostéopathe équine et éleveuse à l’élevage Solemio. Elle co-anime la formation Saddle fitting / bit fitting avec Angélique Descarpentry et Emeline Diaz Roman.